Si la Commission Européenne tend à pousser les établissements d’enseignement supérieur à intégrer les nouvelles technologies pour développer des approches pédagogiques innovantes, c’est en partie aussi car ces nouveautés permettent de répondre aux différents enjeux auxquels ils sont confrontés. Bien que stratégique, la digitalisation n’en n’est pas moins une réarticulation de chaque élément de la chaine de valeur autour d’impératifs tels que la diversification des revenus, la concurrence internationale ou encore les offres de formation toujours plus adaptées. La mise en place d’un CRM, et son accompagnement au changement, permet le décloisonnement des services, une meilleure interaction avec l’environnement et ainsi une meilleure efficacité grâce à un partage d’informations. Nous vous invitons ici à découvrir une vue d’ensemble des avantages et opportunités que propose la digitalisation des processus métiers.
Les enjeux de la digitalisation de l’enseignement supérieur
La crise sanitaire du Covid-19 a montré que certains établissements ayant déjà avancé dans cette transformation digitale ont pu, avec une plus grande réactivité, mettre en place leur plan de continuité pédagogique. Les autres ont davantage subi la crise plus qu’ils n’ont pu vraiment la gérer. Cet écart d’agilité montre bien l’urgence du besoin de digitalisation des établissements d’ESRI afin que chaque organisme anticipe ses actions et assure une continuité de service.
La digitalisation au service d’un rayonnement international
Les champions français sont rares dans les classements internationaux et la France a perdu récemment une place comme terre d’accueil des étudiants étrangers. Trouver l’origine de ce mal français serait ardu tant il est multiple. Néanmoins, face au changement des habitudes de « consommation » des candidats et des étudiants, le numérique ancre l’établissement dans son environnement local mais aussi international, par une meilleure capitalisation des informations détenues par chacun, et une plus grande interactivité avec les différents publics : la captation des meilleures candidats français mais également étrangers, le renforcement des partenariats avec des établissements aux 4 coins du monde… Ce suivi accru des différents types d’échange permet ainsi à l’établissement de développer sa marque, face à un marché de plus en plus concurrentiel. La digitalisation au service du « savoir » français. Avec un public plus nombreux, plus diversifié et plus exigeants, le domaine de la Formation doit être capable de faire preuve d’agilité face aux changements des contextes et des besoins à la fois des étudiants et des partenaires. La transformation numérique qui s’opère progressivement depuis ces dernières années dans la pédagogie (cours et formations en ligne, MOOC, …) répond en partie à ces besoins mais doit être complétée par la digitalisation des processus métiers eux-mêmes.
Digitaliser l’expérience de l’étudiant et de l’apprenant
Si le premier « client » de l’établissement est le (futur) étudiant, celui-ci peut revêtir au fil de son parcours différentes casquettes : candidat, étudiant en formation initiale ou en alternance, diplômé, ambassadeur, mécène… Potentiel donateur ou tuteur de stagiaires, l’expérience qu’il va vivre au sein de « son école » jusqu’à son premier emploi (et même au-delà), jouera un rôle essentiel dans la suite de sa relation avec l’établissement. Le numérique devient alors une véritable chance pour bien appréhender les mouvements qui s’opèrent au sein du secteur et de penser le parcours de ses publics d’un bout à l’autre de la chaîne d’apprentissage : le sourcing permettant de capter les meilleurs candidats (RS, JPO…), la visualisation des changements de parcours de formation au sein de l’établissement ou au sein de partenaires, l’employabilité des formations… Le CRM présente l’avantage de pouvoir gérer de façon modulaire l’ensemble du cycle des admissions : de la prospection à des salons étudiants jusqu’aux frais d’inscription. Il faut alors penser « expérience client » et toujours se diriger vers plus de simplicité et de réactivité. (Voir notre vidéo dédiée) Cette agilité se retrouve également dans une gestion plus intuitive et dynamique de la relation de l’établissement avec les diplômés et ce pour 2 types d’actions génératrices de revenu : la mise en place de campagne de collecte de dons à titre individuel ou de conventions de mécénat ; dans le cadre de la Formation Tout Long de la Vie, la promotion et le remplissage des sessions de formation continue. Et ce de façon dématérialisée grâce aux portails web !
Une offre à destination des entreprises : l’insertion professionnelle des étudiants
Afin d’être pertinente, l’offre de formation doit répondre aux attentes des entreprises et être en corrélation avec le marché de l’emploi. Aussi, afin de se différencier, les écoles et universités se doivent non seulement de transmettre les savoirs les plus utiles mais aussi tisser des liens fort et réactifs avec les entreprises, pour permettre à leurs étudiants de réaliser stages et alternances, et trouver ainsi leur premier emploi plus rapidement après leur sortie des bancs de l’école. Un rapprochement avec les entreprises doit être fait afin de mieux appréhender leurs besoins, d’identifier des partenariats possibles (recherche, mécénat…) au niveau national, européen et mondial. Il appartient ainsi aux établissements d’offrir aux étudiants le cadre optimal pour le développement des compétences recherchées par les employeurs, mais aussi d’adapter celles-ci à un monde en perpétuel changement.
Diversifier les sources de revenus : les entreprises au cœur de la démarche !
Du fait des bouleversements majeurs intervenus ces dernières années (autonomies des universités, réduction des dotations de l’Etat, fusion d’écoles et d’universités, APB remplacé par Parcoursup…), les établissements d’enseignement supérieur doivent non seulement ancrer leur marque sur leur « marché » mais aussi trouver de nouvelles sources de revenus afin d’assurer, comme le déclare Mme Frédérique VIDAL « la réussite de leurs étudiants ». Comme nous l’avons dit plus haut, l’une des sources de financement réside dans le mécénat. Le tissage d’un lien privilégié avec les entreprises prend ici un nouveau sens, plus fort et plus pérenne. C’est aussi l’émergence d’un nouveau type de sollicitation. Il sera de bon ton d’avoir une approche en toute connaissance de cause lors de la traditionnelle campagne de collecte de la taxe d’apprentissage ! Enfin, grâce à ces partenariats, les écoles et universités ont également la possibilité de valoriser leur recherche et leur innovation. Le financement qu’apportent les entreprises partenaires est d’autant plus précieux aux établissements qu’il ne les aide à développer des « produits » qu’ils pourront ensuite commercialiser et rentabiliser ainsi leur investissement. Cette pertinence de l’intensité des échanges, nos amis suisses l’ont très bien compris : Logitech Europe SA et Texas Instrument sont implantés sur le campus de l’EPFL ! Avec le CRM, les établissements d’enseignement supérieur ont la possibilité de mesurer la performance au fil des années (civile ou académique) de leurs différentes campagnes (de dons, de TA, des candidatures, de vente de session de formation continue…) et de gérer les affectations soit à des formations, des composantes, des chairs, des bourses étudiantes ou des projets immobiliers.
Quelles opportunités pour l’enseignement supérieur ?
Parce que la plupart des établissements d’enseignement supérieur n’avaient pas attendu les recommandations de Bruxelles pour entamer leur mutation numérique, certains sont parvenus plus ou moins facilement à proposer cette fameuse continuité de service (appelée aussi « plan de continuité pédagogique »). D’autres ont dû mobiliser en catastrophe toutes leurs ressources pour limiter l’impact du confinement au maximum. A quelque chose malheur est bon ! En saisissant hâtivement cette transformation, ils ont trouvé le moyen de proposer une pédagogie 2.0 qui répond aux enjeux que nous avons vu précédemment.
Pédagogie 2.0 : amélioration et pérennisation des services
Au-delà même du contexte exceptionnel que nous vivons, la numérisation du monde de la Formation a permis de mettre au point des programmes de formation à distance plus interactifs que par le passé. Visio-conférences et MOOC permettent à tout étudiant ou apprenant de suivre son cursus où qu’il soit et en tout temps. Dès lors, il n’est pas surprenant que le nombre d’acteurs de l’enseignement supérieur partageant la conviction que les bienfaits du numérique augmente. Le digital, comme une réponse aux modes opératoires des jeunes générations, est sans nul doute l’un des leviers d’amélioration de la qualité pédagogique des enseignements puisqu’il permet aux écoles et universités de répondre à une demande grandissante de leurs publics.
Le numérique comme créateur de valeur
La digitalisation de l’ESRI permet aussi de tirer le meilleur parti de toute nouvelle opportunité, par une meilleure réactivité et une capitalisation sur les informations passées qui éclairent l’avenir (la fameuse « business intelligence »). Car parler de business et d’argent dans l’Enseignement Supérieur est de moins en moins tabou. Les établissements trustant le haut des classements internationaux savent capter les ressources et engager des actions pour renforcer leur visibilité et la singularité de leurs offres de formation. Cette offre de formation [à distance] permet de toucher un public plus large et est donc susceptible de générer des revenus accrus qui permettront de financer encore plus la qualité des formations et de poursuivre la digitalisation de l’établissement. Nous parlons ici non seulement d’achat d’équipement mais également de création de support pédagogiques numériques, éventuellement réutilisable dans le cadre de la formation continue. Sur les marchés BtoB, c’est par sa logique de gestion de réseau que la mise en place et la consolidation des partenariats dont nous parlions précédemment est envisageable et réalisable. Certains établissements ont déployé une stratégie de financement pour la transformation numérique, grâce à la mise en place de partenariats avec des entreprises sur de nouvelles offres de formation.
L’établissement digital a de beau jours devant lui
En choisissant une solution CRM hébergée en mode SaaS (Software as a Service : Logiciel en tant que service), les établissements d’enseignement supérieur font le choix d’une solution d’avenir. En effet, ce mode permet de bénéficier quasi-automatiquement des évolutions mineures de la solution, de libérer les équipes informatiques de la maintenance de la base et de son infrastructure, tout en bénéficiant d’un Cloud Souverain. Car avec Eudonet, vos données sont hébergées en France. Grâce à ces « économies » et aux gains d’efficacité, il est alors possible aux équipes de redéployer des ressources financières et humaines vers de nouveaux projets d’avenir et à plus grande valeur ajoutée.
Quid de la révolution disruptive ?
Plutôt que d’attendre une disruption de la transformation numérique des écoles et universités, c’est plus une stratégie de réarticulation qui doit être mise en place dans laquelle chaque élément de valeur doit faire face à de nouveaux impératifs. Si l’expérience « client » se fait désormais avec un système d’information centralisé et globalisant, si les interactions avec les entreprises deviennent toujours plus diversifiées, de même que les sources de revenus, cela relève bien la nécessité de mettre en place une stratégie de transformation numérique pour l’ensemble de l’établissement.
Eudonet CRM accompagne les ESRI dans leur transformation numérique
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