La technologie évolue sans cesse. Elle modifie parfois radicalement le paysage commercial de certains secteurs en révolutionnant complètement leurs codes et leurs business modèle. Par exemple, l’arrivée d’internet et de différents acteurs comme Booking, AirBnb ou Tripadvisor a complètement transformé notre relation aux agences de voyages. De la même manière, le secteur de l’immobilier profite, ou subit selon les avis, d’autant de petites révolutions qui forcent même les grands groupes à revoir et à modifier leur manière d’appréhender leur marketing immobilier voire leur métier. Pourtant, l’arrivée de toutes ces nouvelles technologies ne signifie pas seulement de nouveaux défis, mais aussi de nouvelles opportunités.
Voici quelques pistes sur la bonne stratégie à adopter et pourquoi !
La transformation digitale de l’immobilier et son « uberisation »
De nos jours, la question n’est déjà plus de savoir si une digitalisation complète du secteur de l’immobilier est possible. Elle l’est et s’est développée à une telle vitesse qu’elle échappe parfois à l’influence des acteurs traditionnels, à tel point que certains n’hésitent pas à utiliser le terme « d’uberisation de l’immobilier ». Les deux sont pourtant à distinguer même s’ils sont liés. D’un côté, la digitalisation se traduit par l’arrivée d’outils et de pratiques qui, certes, modifient la profession tandis que de l’autre, l’uberisation voit apparaître des acteurs qui bousculent l’ordre établi en proposant des services différents.
L’uberisation du secteur de l’immobilier : une réalité en marche
D’après le journal L’Express, en 2015, 30 à 40% des ventes immobilières se faisaient déjà entre particuliers grâce à des plateformes comme leboncoin, Seloger ou Pap. Cette dernière affiche d’ailleurs fièrement sur le bandeau de sa page d’accueil : « L’alternative n°1 aux agences immobilières ». Parallèlement, d’autres Start-up croissent et se taillent une vraie place sur le marché. Par exemple, Somhome ou Locatme offrent aux propriétaires et locataires de se rencontrer directement. Quant à lui, OMMi propose des outils centralisés pour filtrer les bâtiments, les locataires et organiser le tout. Enfin, même le marché du bien neuf n’est pas épargné et Ikimo9 offre la possibilité aux particuliers de rencontrer directement des promoteurs. Pourtant, malgré cette réalité et une certaine nécessité de voir un business modèle évoluer, les agences possèdent toujours de vraies cartes à jouer pour contrer cette uberisation.