Podcast CRM : finaliser l’implémentation d’un projet CRM en période Covid
Agilité - Collaboration - Conduite du changement - Data - Solution connectée
L’OACIQ utilise la solution Eudonet CRM pour les organisations professionnelles
Découvrez la solutionLe cas de l’OACIQ – Sylvie Beauchamp, feat. Juliette Héluain
En pleine crise sanitaire, l’OACIQ, l’Organisme d’Autoréglementation du courtage immobilier du Québec, s’est lancé le défi de finaliser son projet CRM initié en octobre 2018. Avec 3 des 6 phases du projet qu’il restait à déployer, le challenge a pu être réussi notamment grâce à une grande collaboration des équipes de l’OACIQ avec celles d’Eudonet. Sylvie Beauchamp, Directrice des Technologies de l’Information de la fédération, et Juliette Héluain, Directrice de Projet Eudonet, reviennent sur leur expérience.
S’adapter pour continuer
Lors des trois premières phases du projet [avant la crise sanitaire], le présentiel était indispensable. La mise en place se faisant le weekend, nous nous réunissions tous dans une grande salle pour favoriser la collaboration : chacun avait ses tâches dédiées à la phase visée de l’implémentation de la solution. Déjà à ce moment-là, il y avait une fusion entre les équipes de l’OACIQ et celles d’Eudonet.
A l’annonce du confinement, nous avons dû revoir notre stratégie. Nous nous sommes appuyés sur les technologie contemporaines de communication. Elles nous ont permis de maintenir le lien et d’accomplir toutes les tâches, et même de façon plus efficace qu’en présentiel. La synergie entre les équipes, leur disponibilité et leur vision commune ont permis de garder le cap vers le même objectif : finaliser l’implémentation du CRM pour l’ensemble de l’OACIQ.
Lors de mes précédentes expériences professionnelles avec des équipes à l’étranger (USA et Europe), la collaboration virtuelle était la norme. Par ce regard sur ces méthodes-là, j’étais confiante : nous ferions donc nos implémentations le weekend, comme d’habitude, mais en virtuel. Tous n’avaient pas cette culture, ils avaient des craintes et des incertitudes. Mais les recommandations du gouvernement rendaient l’organisation plus difficile : à choisir entre 3 salles de 3 personnes et une visioconférence à 10 en même temps chez soi, j’ai préféré la seconde option.
A la grande surprise de tout le monde, y compris de l’équipe de Direction, ça s’est extrêmement bien passé. La cohésion d’équipe s’est renforcée au travers du virtuel. Ce luxe d’être tous présent nous a permis de mieux collaborer à la résolution des problèmes que nous pouvions rencontrer : les personnes aptes ont pu partager la solution à toute l’équipe pour plus d’efficacité. Tant et si bien que l’implémentation a pris moins de temps.
Face au succès de la phase 4, nous avons maintenu le virtuel pour les 2 autres phases, de façon bien plus sereine. Résultat : le calendrier a été respecté. Grâce aux bons outils et à l’engagement des équipes animées par la même vision et le même désir, nous avons pu créer cette histoire à succès.
Relever le défi de l’adaptabilité : la collaboration et le travail d’équipe
Sylvie Beauchamp
Directrice des Technologies de l’Information de l’OACIQ
Accompagner le changement, même en distanciel
Avant la crise, nous utilisions de grandes salles que nous appelions les « War Rooms » dans lesquelles nous collaborions sur le projet. Nous avions à cœur de maintenir cette dynamique lorsque le confinement fut déclaré, de même que de respecter les échéanciers dans les délais originalement prévus.
Nous nous sommes donc équipés des outils tels que Teams et Zoom pour faire collaborer les équipes et partager les écrans. La communication et la traçabilité sont essentielles dans ces moments-là, que ce soit pour le suivi verbal ou la rédaction des ententes (conventions).
Parole d’experte : Juliette Héluain, Directrice de Projet chez Eudonet
L’important lorsque que l’on rencontre une situation de crise telle de la Covid-19 est de ne pas changer le rythme du projet. Il faut maintenir la dynamique et conserver le lien en renforçant les rencontres (virtuelles), les points de suivi et bien respecter la mise en place des instances de gouvernances pour assurer la bonne continuité du projet.
Il était alors primordial de s’assurer que nous étions tous équipés pour maintenir la communication, aussi bien avec les équipes d’Eudonet que celles de l’OACIQ. Si la durée des rencontres a été réduite (2 sessions de 2 heures au lieu d’une session de 4 heures), nous privilégions l’usage des caméras pour maintenir un sentiment de normalité dans notre relation et notre collaboration.
Le secret de la réussite de ce projet fut l’adaptation (s’équiper et se réorganiser) et la réassurance en faisant preuve d’investissement et d’implication au travers d’une présence continue, quoi qu’il arrive, quels qu’en soient les enjeux et les conditions.
Notre objectif était aussi de respecter et renforcer les instances de gouvernance : comité de pilotage, vigie des risques, suivi budgétaire, s’assurer qu’il n’y avait pas de soucis tant au niveau matériel, technique et humain. C’était une nouvelle façon d’aborder la gestion d’équipe et la gestion de projet. Il fallait s’assurer que nous étions en capacité de prioriser-livrer-développer. Pour ce faire, nous avons renforcer les Daily Scrum : 3 fois par semaine avec les équipes d’Eudonet et autant avec les équipes de l’OACIQ.
Et en cas de pépin, nous avions mis en place un processus d’escalade pour débloquer toute situation et maintenir la dynamique, respecter les échéanciers et garder la main sur le projet. Ca aussi a beaucoup contribué à la réussite du projet.
Définition : Le Daily Scrum
Rencontre récurrente courte (15 minutes) permettant à chaque participant d’avoir le même niveau de connaissance du projet.
Pendant le Scrum, chacun doit répondre à 3 questions fondamentales :
1/ Qu’est-ce que j’ai fait pour faire avancer le projet ?
2/ Est-ce que je suis bloqué ? Quelqu’un peut-il m’aider ?
3/ Quelles sont mes prochaines tâches ?
Et depuis la finalisation du projet en août 2020 ?
Grâce au CRM, nous avons pu revoir toute la gestion opérationnelle de l’Organisme d’Autorégulation du Courtage Immobilier du Québec. Autrefois, la gestion de nos contacts et de nos opérations était « décentralisée » : nous la réalisions au travers de 40 applications. Ce sont elles qui étaient visées par l’implémentation d’une solution CRM, d’où les 6 phases du projet pour importer les données.
Nous avons une nouvelle dynamique de suivi de dossier dans la formation, l’encadrement et l’inspection. Ces services doivent pouvoir communiquer et partager l’information tout en respectant une certaine législation, car certaines données sont confidentielles. Aussi, nous avions besoin d’un système convergeant pour l’ensemble de l’OACIQ permettant de revoir l’ensemble de nos opérations. Nous avons optimisé plusieurs processus et avons déjà établi un calendrier avec les équipes d’Eudonet pour réaliser des mises à jour en continu pour améliorer ces opérations.
Eudonet CRM est d’autant plus un atout maintenant car c’est un outil innovant face à des méthodologies présentielles. Le virtuel nous poussent à documenter de façon précise et méticuleuse les dossiers : l’historisation des échanges a remplacé les discussions d’opportunités (« les paroles s’envolent, les écrits restent » comme on dit), la gestion des informations et du contenu a été amélioré. Pendant cette période de pandémie, le CRM nous aide dans nos opérations et, à l’avenir, sera une solution essentielle pour une gestion saine d’une entreprise telle que la nôtre.
Nous remercions chaleureusement Sylvie Beauchamp, Directrice TI de l’OACIQ et Juliette Héluain, Directrice de Projet Eudonet, d’avoir répondu à nos questions.