« Allez, fais comme bon te semble ! C’est ton CRM, on s’en fiche des autres ! Personne n’a à te dicter comment le mettre en place, lui susurrait au creux de son oreille cette petite voix qui s’accompagnait, cette fois encore, d’un petit rire espiègle dont l’intention maline ne laissait aucun doute.
– Non, ne l’écoute pas, lui disait l’autre voix. Réfléchit avant d’agir, tu risquerais de le regretter. Tu pourrais impacter les pôles de l’entreprise, ça pourrait avoir des conséquences catastrophiques ! »
S’en suivit alors l’éternelle altercation entre les deux. La raison du plus fort, comme d’habitude. De ces deux petites voix, l’une avait tort, l’autre avait raison. L’une était partisane du moindre effort et du moindre coût, l’autre partisane de ce qui était juste et intelligent. Mais laquelle devait-il suivre ? Après tout, un CRM, ça ne devait pas être bien compliqué, si ?.
« Rouge ! l’interpellait Blond. Arrête de l’induire en erreur ! Tu sais pertinemment qu’un CRM doit regrouper tous les contacts de la structure dans une seule et même base de données et qu’il ne peut pas la qualifier !
– Gnagnagna ! Il ne peut pas la qualifier, singea Rouge. Qu’est-ce que t’es rabat-joie ! Le logiciel va lui faire gagner 30% de chiffre d’affaire, c’est tout ce qui compte !
– Seulement si le CRM est bien entretenu et mis à jour sur une base régulière ! Les informations ne vont pas s’enregistrer seules ! C’est comme si tu demandais un reporting à un commercial sans qu’il ne puisse faire d’analyse des KPI ! Il va s’y casser les dents !
Le ton montait petit à petit, comme toujours. Rouge et Blond avaient toujours été en conflits mais, les années passant et les responsabilités se multipliant, le conflit était devenu de plus en plus violent. Rouge allait toujours essayer de faire en sorte que le Décideur aille au plus simple, au plus rapide : « ils vont tous dire que tu es efficace, réactif et audacieux, ils te pardonneront de faire quelques erreurs ». Mais ces erreurs pouvaient être plus ou moins grave, il fallait être prudent. Blond, quant-à-lui, cherchait plutôt à convaincre le Décideur à, certes, prendre le plus long chemin mais, in fine, donner satisfaction à tous ses collaborateurs avec un risque d’erreur inexistant.
« C’est une plaisanterie !? Des outils marketing ? Tu t’es cru dans Culture Pub ou quoi ?
– Et pourquoi pas ? Et le marketing, c’est pas nécessairement de la pub, d’abord ! Et au lieu de te moquer, tu proposes quoi de concret, toi ? le défia Blond en réponse à sa moquerie.
– Une meilleure productivité grâce à un collègue virtuel automatisant certaines tâches. Tiens ! T’en penses quoi de ça, hein ? nargua Rouge.
– Prendre le CRM pour un collègue à part entière est une grossière erreur ! L’automatisation, oui, mais l’intervention humaine est indispensable pour des raisons évidentes de contrôle !
La bataille aurait pu durer longtemps si, finalement, le Décideur n’avait pas tranché. Il admettait volontiers faire parfois appel au jugement de rouge lorsque l’intempestivité était de mise dans sa vie personnelle mais, dans le cas de la mise en place d’un CRM dans son entreprise, mieux valait jouer la sûreté et suivre l’avis de Blond.
Il en résultat que la vision 360° que donnait son CRM à ses collaborateurs fut des plus utiles à l’entreprise. Grâce aux formations données par les experts d’Eudonet, le logiciel fut facilement pris en main par chacun des services. Tous purent bénéficier des fonctionnalités dont ils avaient besoin et virent leur méthode de travail radicalement changer grâce à une meilleure collaboration.